Le golfe d’Aden est depuis longtemps l’un des lieux les plus périlleux du monde pour les migrants. Le conflit au Yémen inverse les schémas de migration traditionnels et crée des problèmes inédits en termes humanitaires.
Ce NE SONT LÀ que quelques-uns des faits les plus choquants parmi les nombreuses tragédies qui ont frappé, en 2015, des personnes qui espéraient gagner l’Europe pour y trouver la sécurité. Le phénomène n’est pas nouveau et ne concerne pas que le Vieux Continent.
Le CICR a distribué à la fin du mois de septembre, avec l’appui de la Croix-Rouge libanaise, 90 tonnes de vivres à quelque 10 000 réfugiés syriens dans le nord du Liban.
Lors de la 25e Conférence des Nations Unies sur les questions de désarmement, qui s’est tenue à Hiroshima (Japon), les représentants du Mouvement ont insisté pour que les gouvernements agissent sans retard afin d’interdire et d’éliminer les armes nucléaires par voie d’un accord international contraignant.
De nombreux pays se livrent encore à des transferts illégaux d’armes alors qu’ils se sont engagés à respecter un traité international censé réglementer la circulation de ces armes, affirme le CICR.
Malgré le début de la décrue des eaux de la mousson dans la région des deltas du sud-ouest du Myanmar, les champs entourant les villages tels que Yay Dar Gyi, à la fin du mois d’août, ressemblaient encore davantage à des lacs qu’à des terrains agricoles.
Au Pakistan, les pluies de mousson, associées aux vidanges brutales de lacs glaciaires, causées par la rupture de digues naturelles de glace ou de rochers dans les montagnes du nord du pays, ont fait à ce jour 219 morts et touché environ 1,5 million de personnes dans plus de 4000 villages.
Alors que les nuages de la mousson étaient encore menaçants, la Croix-Rouge de l’Inde s’est mobilisée pour réagir aux inondations qui ont fait plus de 200 morts et touché plus de 10 millions d’habitants.
Au cours des derniers mois, le conflit au Yémen a fait quatre nouvelles victimes dans les rangs du Mouvement.