vc_edit_form_fields_attributes_vc_ Contre Ebola, une touche d’humanité – Croix-Rouge Croissant-Rouge

Contre Ebola, une touche d’humanité

Les photographies prises par Victor Lacken pendant l’épidémie de maladie à virus Ebola en 2014 et 2015 montrent presque toutes des visages dissimulés par des masques et des lunettes de protection, des corps cachés de la tête aux pieds par des combinaisons protectrices. Pourtant, dans ces images, l’humanité perce à travers ces vêtements qui dissimulent jusqu’aux expressions du visage. La fatigue nerveuse et physique, la fierté et la bravoure transparaissent malgré tous les obstacles physiques. À la fin de l’année dernière, Victor Lacken s’est vu décerner le prix de photojournalisme AidEx pour les images qu’il a réalisées en suivant, quatre mois durant, l’équipe d’inhumation sans risque et dans la dignité de la Croix-Rouge du Libéria. Ces photographies sont un témoignage de courage individuel et de la nécessité absolue d’une réponse humanitaire à assise locale, appuyée par la solidarité internationale.

Une équipe d’inhumation sans risque et dans la dignité de la Croix-Rouge du Libéria emmène un corps hors d’une maison de Freetown. Victor Lacken explique que son travail repose sur l’anticipation. «J’avais cadré le bâtiment, car je savais par où les hommes allaient sortir; ce que je n’avais pas prévu, c’était qu’une voisine curieuse se pencherait dans l’escalier pour observer la scène.»

Sous l’équipement de protection, seuls les yeux sont encore visibles. Un membre d’une équipe d’inhumation sans risque et dans la dignité revêt sa combinaison protectrice avec l’aide d’un coéquipier.

«J’ai pris cette photographie de deux membres de l’équipe chargée des inhumations alors qu’ils se préparaient à prier pour une personne décédée pendant l’épidémie, explique Victor Lacken. Tout contact physique étant interdit dans ce contexte, ce geste était pour eux le seul possible.»

«Quand je prends une photographie, je me déplace constamment à la recherche de l’angle de vue le plus approprié, comme ici pour saisir le reflet dans l’eau.»

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