Un atterrissage en douceur
Pour des volontaires comme Sami Rahikainen, il est crucial d’établir une relation de confiance avec les migrants qui arrivent dans un nouvel endroit à la recherche d’une toute nouvelle vie. Voici son histoire.
Au cours des douze derniers mois, des images bouleversantes de migrants noyés en mer, franchissant des barrages de barbelés ou accostant après un naufrage ont suscité en Europe une prise de conscience brutale du phénomène migratoire en cours. Les photographies du corps du petit Aylan Kurdi échoué sur une plage de Turquie furent sans doute, pour de nombreuses personnes, les plus déchirantes. Or, bien d’autres drames, non moins tragiques, frappent les migrants qui se lancent dans des voyages périlleux à travers les océans, les déserts et des frontières sévèrement gardées ou des territoires où sévissent gangs et groupes armés rivaux. Cette série de photographies, prises en Afrique, dans les Amériques et en Asie, illustre quelques aspects du phénomène migratoire moins présents dans les médias que la crise en Méditerranée.
Soixante-quinze ans après les deux bombes atomiques qui ont presque entièrement rayé de la carte Hiroshima et Nagasaki, les survivants comme Reiko Yamada n’auront de cesse que le monde soit débarrassé des armes nucléaires.